Il jouait du koto debout
Suite du rapide tour d'horizon des instruments japonais traditionnels.
Aujourd'hui le koto.
Le koto est une sorte d'origine cithare en bois chinoise (ou l'inverse). Joué au début à la Cour Impériale, l'instrument s'est malheureusement peu à peu démocratisé jusqu'à échouer chez les gueux.
Malheureusement pour les superstitieux, le koto classique comporte 13 cordes, mais qu'ils se rassurent, le koto peut aussi exhiber 17, 20, 25, 30, 32, et même 80 cordes (ce dernier reste expérimental).
Chaque corde, faite de nylon, est séparée en deux partie par un chevalet. Pouce, majeur, et index de la main droite (celle que vous utilisez pour le salut hitlérien) s'occupent de grattouiller la partie droite à l'aide d'un onglet en ivoire appelé tsume. La main gauche (mais si, celle dont vous vous servez pour écrire), nue, sert à appuyer la partie des cordes de l'autre côté des chevalets pour modifier le ton. voici un exemple avec un extrait de la pièce Rokudan :
Traditionnellement, le koto se joue à genoux, et tant pis si ça fait mal. Il peut se jouer de nos jours rehaussé sur un chevalet. Occidentalisation...
A noter que sur cette vidéo, les deux mains sont toutes les deux utilisés à droite des chevalets. La femme qui joue s'appelle Masayo ISHIGURE.
Je finirai l'article en citant deux compositeurs majeurs qui ont renouvelé le koto au XXe siècle, j'ai nommé Michio MIYAGI et Tadao SAWAI, dont voici un aperçu joué par Kazue SAWAI.
Pour plus d'informations : http://www.matsumiya.info/pages-wmv/3-KOTO-PC-musique-traditionnelle-japonaise.htm