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Le blog N
7 novembre 2007

Celle que j'aime

Un texte que j'ai commencé à rédiger il y a maintenant deux mois. Le prototype ne me convenait pas et je l'avais mis de côté. Puis je m'y suis remis pour en être enfin satisafait.

Certains vont vouloir à tout prix déceler la clé, découvrir ce que MOI j'ai voulu dire. S'il est tout à fait exact que mon texte obéit à SA logique et contient MON message, ne vous creusez pas obligatoirement le ciboulot en râlant.

"On comprend rien !"

Il n'y a rien à comprendre, il n'y a qu'à interpréter et imaginer. Peut-être rmême faire des rapprochements avec VOTRE histoire à vous.

D'autres encore, seront complètement hermétiques à ce texte (comme à mon laïus du dessus). C'est tout aussi bien.

Celle que j’aime

Quand les mots ne sont plus à leur place.

Quand l’oxygène crie famine,
Et quand mon estomac est un poison.

Quand les lacets sont Marrakech
Et quand dans ma tête c’est défait.

Quand le monde est blanc
Et quand les âmes sont rugueuses.

Quand l’absurde est au caillou
Et quand la soupe conduit au suicide.

Quand les ukrainiens sont des particules sans masse
Et quand les photons se défenestrent.

Quand ce n’est pas le réveil qui vit mais le Massaï.
Et quand le lion sonne.

A bien d’autres moments encore.

 

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Commentaires
M
Mon dieu, une référence au célèbre poète Barz de Forces Parallèles.<br /> Sympa comme texte, sinon.
N
Quand le texte se creuse le ciboulot en râlant<br /> Et quand le lecteur obéit à sa logique.<br /> <br /> En tout cas, j'ai bien aimé ce texte et me creuser le ciboulot pour trouver le "truc".
M
Je suis assez d'accord sur les ukrainiens qui sont des particules sans masse, quoique il ne faille pas généraliser évidemment. Mais ça aurait pu être pire, imagine donc la soupe conduisant à Marrakech ou bien quand le réveil crie famine (ce qui nous arrive à tous un jour ou l'autre...), là ce sont les places qui ne sont plus à leurs maux...
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