RADIOHEAD - OK COMPUTER (kro express)

Le site musical FORCES PARALLELES, sur lequel je poste parfois des chroniques, a récemment subi des modifications, que certains (dont moi) préfèreront appeler des améliorations. Parmi celles-ci, la possibilité pour un chroniqueur de faire paraître une "kro express". Celle-ci a plus de valeur qu'un simple commentaire de lecteur lambda, car à la fin de la chronique, un petit message indique au lecteur si le reste de l'équipe a le même avis, ou bien si les avis divergent, en fonction des kros express postées.

Le plus grand défaut de cette configuration est selon moi le fossé creusé entre l'équipe des chroniqueurs et les lecteurs. Elle peut laisser supposer que les lecteurs ne sont pas assez spécialistes pour avoir un avis (ou une écriture) valable. Or ce n'est pas absolument pas évident, vu que FORCES PARALLELES est un fanzine, géré par des amateurs et non des professionnels. Enfin, bref, tout cela se discute, et il y eut beaucoup de débat en interne. Au final, je trouve que cela profite au site.

Mais là n'est pas totalement mon propos. Ce post sert à vous informer que mes kro express seront publiées en intégralité sur le blog N, car je trouverais ridicule d'afficher un lien à chaque fois pour un mini-chronique de dix lignes. Voilà la première kro express, qui concerne l'album OK COMPUTER, sorti en 1997 par le groupe anglais RADIOHEAD. Je joins comme à mon habitude des extraits musicaux de l'album.

RADIOHEAD - OK COMPUTER (1997)

Radiohead franchit un palier vers la sophistication. OK COMPUTER est un album élitiste, fait par, et pour des intellos mélancoliques qui s’adonnent à l’introspection. Les titres de facture classique (ELECTIONEERING, KARMA POLICE) côtoient avec le plus grand des bonheurs des morceaux plus expérimentaux (FITTER HAPPIER, trippante en introduction de concert).

OK COMPUTER marque un tournant dans l’histoire du groupe car il marque la frontière entre un AVANT et un APRES, entre une pop/rock classique et un mélange pop/rock/electro/jazz que bouderont un certain nombre par la suite. Tant pis pour eux.

1997 sera aussi l’année de l’hyper médiatisation mondiale, qui conduira les britanniques à la quasi-dépression. Regardez le documentaire MEETING PEOPLE IS EASY pour vous en convaincre.

Ne faisons pas le scandaleux oubli de saluer une fois de plus la douce et plaintive voix du dictateur/chanteur/guitariste épileptique Thom YORKE, véritable instrument additionnel, et marque distinctive du quintet. Géniale ou horripilante. C’est au choix et selon l’humeur.