Le faux croyant
Coucou. Voici un pseudo-sonnet pastichant plus ou moins les poètes du dix-neuvième. Ton emphatique, désespoir affiché, grandiloquence, etc.
Pour rappel, le pastiche est une sorte de plagiat délibéré et avoué.
LE
FAUX CROYANT
Une après-midi
bavarde comme l’Enfer,
je regardais avec
jalousie
se désagréger un
Oxylbodine rond et amer,
rongé par je ne
sais quelle force impie.
Comme j’aurais
voulu que cela soit moi !
Plongé dans l’eau
rédemptrice,
dissout dans ce monde
où tout crisse,
où tout hurle et où
tout brûle !
J’aurai vendu mon
âme pour un octroi,
et me serait
volontiers perdu au fond d’un vallon,
lové comme le
serpent, muet et ridicule.
Dieu ou un autre, je
t’en prie ! Réponds !
Dis-moi s’il est un
lieu où les hommes
sans fureur se
reposent à l’ombre des ormes.