Les bases, juste les bases.
Alors voilà, l'atome, c'est comme un morceau de LEGO.
Ces atomes, associés ensemble, forment des molécules. Selon le type d'atome, selon le nombre d'atome, selon la nature de leur liaison (il y a parfois des écarts de conduite), la molécule est différente ; peut être obtenu soit un médicament, soit un violent poison, soit un château (c'est plus rare), soit plein d'autres trucs.
De plus, selon une conception aujourd'hui dépassée, mais qui permet de survivre disons au moins jusqu'au BAC (celui de Lauréa), l'atome est constitué d'un noyau atomique (atomique car s'il s'agit d'avocat, on parle alors de noyau d'avocat) et d'un nuage électronique.
Protons zé neutrons peuplent le noyau atomique. Electrons gravitent autour tels des électrons gravitant autour d'un noyau atomique.
- M.Proton adore Lorie, c'est pourquoi il a la positive attitude. Cela ne lui empêche pas se décomposer lui-même encore en trois parties que l'on appelle des quarks (c'est juste pour faire chier).
- M.Neutron aime le fromage, l'argent sale, et l'ovomaltine.
- M.Electron est très négatif (mais de récentes recherches tentent de prouver que pas trop non plus). Un électron esseulé est dit célibataire ou libre. Par voie de conséquence, l'électron vivant en couple a perdu sa liberté. Désolante logique linguistique.
Mendeleiev, le monsieur avec la barbe sale en dessous, là, a eu le genie de
1) classer les atomes dans l'ordre croissant de nombre de protons
2) disposer dans la même colonnne les atomes possédant des propriétés chimiques communes ; il a ainsi dégagé des familles d'atomes (ceux qui désirent s'allier à un éléctron, ceux qui veulent perdre un éléectron, ceux qui votent Sarkozy, etc.)
La chimie est très facile. Euh...disons aussi facile que n'est la vie de tout un chacun : il s'agit d'atomes qui ne sont pas heureux de leur condition, et qui cherchent dans la compagnie d'un électron le refuge à cette chienne de vie. Oui, la chimie est une histoire de désirs, de oui et de non. Quand Mocky dit que le cul fait tourner le monde...
Soyons proton attitude, tout n'est pas noir. Les atomes que l'on nomme les gaz rares, et qui se trouvent dans la colonne la plus à droite du tableau, sont somme toute assez heureux. Ils ont le nombre exact d'électron qui suffit au bien-être de tout atome (c'est à dire huit, ce qui laissera aux numérologues de quoi plancher).
Mais qu'est-ce que le bonheur ? Peut-on vraiment mesurer le bonheur, interrogeait le 2 et 3 avril une conférence à l'université de Tor Vergata de Rome.
Je laisse la question en suspens. La réflexion est à présent toute à vous.